Les réflexes archaïques (ou primitifs) sont des mouvements liés à la survie (naître, trouver à manger, se mettre en sécurité, changer de position, s’adapter à la pesanteur, etc.). Ils constituent les échafaudages grâce auxquels les étapes du développement neuro-sensoriel et moteur de l’enfant peuvent être franchies avec succès, dans l’ordre chronologique de la physiologie.
Les récents travaux en neurosciences apportent un éclairage nouveau sur le développement du cerveau : ils mettent en lumière l’importance du rôle des réflexes archaïques dans la constitution physiologique, émotionnelle et cognitive du cerveau et du système nerveux. Les techniques d’intégration de ces réflexes permettent de contribuer significativement à la diminution de certains troubles.
Persistance d’un réflexe archaïque
Lorsqu’un réflexe archaïque ne va pas au bout de son cycle, il reste plus au moins actif dans le corps de l’enfant – et par la suite, de l’adulte qu’il va devenir. Il pèse ainsi sur les étapes suivantes de son développement, notamment via des gestes et des attitudes qui peuvent parasiter son quotidien.
La persistance des réflexes archaïques empêche l’individu d’acquérir la totalité des moyens physiques nécessaires pour être disponible aux apprentissages (corporels, émotionnels, sociaux, cognitifs). Les conséquences possibles sont variées : difficultés scolaires et/ou comportementales, blessures sportives, entrave à la performance…
Description de l’atelier
Dans cet atelier, vous découvrirez comment détecter un réflexe persistant ou non intégré ainsi que les exercices liés à l’intégration de ce réflexe.
Cet atelier tout public ne fait pas office de formation professionnelle. Il sera par contre intéressant à titre personnel (dans le domaine du sport) ou pour les parents dont les enfants rencontrent des diffcicultés sur le plan scolaire.
Public :
Cet atelier est accessible à tous.
Animation : Cérébellule (Catherine Garré ou Noémie Van Wageningen)
